J’ai toujours aimé les histoires vraies ! Celles qui incarnent une époque, qui donnent une âme à l’histoire avec un grand “H”.

Mon goût pour l’écriture remonte à mon enfance, dans cette école primaire de quartier. Sous le regard bienveillant de notre instituteur, nous utilisions une presse Freinet avec des caractères d’imprimerie, des composteurs, des rouleaux à encre, etc. En classe, nous  imprimions nous-mêmes nos articles et nos dessins, en particulier ceux de Sarith, un jeune réfugié cambodgien. Il avait 9 ans et ses magnifiques poèmes étaient le reflet d’un amour intact pour son pays, ravagé par la guerre.  

Depuis ce journal de classe, je n’ai jamais cessé d’écrire ou presque. D’abord à mes amis, à ma famille dès que je partais quelque part ; puis de façon régulière à des jeunes d’autres pays. Convaincue du pouvoir des mots, à plusieurs voix, j’ai rédigé des lettres dans une association pour les droits de l’homme. Pendant une quinzaine d’années, j’ai réalisé des portraits, des interviews pour des journaux locaux du groupe Bayard, attirée par l’authenticité et la lumière des vies et des témoignages. 

Un double cursus universitaire en histoire et sciences de l’information m’a amenée à exercer comme documentaliste-enseignante. 

Et puis, un jour, le déclic !  Pourquoi pas écrivain-biographe ?! une profession où je peux réellement mettre mes talents d’écoute et de rédactrice pour faciliter l’expression d’une parole authentique. 

J’exerce avec bonheur ce métier d’écrivain-biographe parce que je crois que chaque vie est unique et singulière et que, partagée, elle enrichit celle des autres.